Les préparatifs |
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A l'occasion d'une soirée-jaccuzzi, l'idée commence à prendre forme. Nous envisageons plusieurs options : soit à ski au printemps pour éviter les 3500 m de descente à pied, soit à pied en automne pour limiter le poids à la montée et sur les vélos. Afin de tester la première option, le Grammont et le Bishorn sont gravis à ski de randonnée en partant de Lausanne à vélo. Mais le poids des skis et des chaussures en plus des habits supplémentaires nous mènent à choisir la solution légère. Test avec les skis pour le Grammont Comme la partie à vélo est plutôt
plate, l'idée d'y aller en tandem semble alléchante :
deux fois la puissance de pédalage pour une fois le frottement
de l'air. Un tour du Léman en 4h32, avec deux tandems et en se
relayant régulièrement, finit d'effacer nos derniers doutes.
Les rochers de Naye deviennent également une classique pour un
entraînement le soir après le travail, avec vue panoramique
sur le Léman au coucher du soleil pour se faire plaisir. Première expérience au Mont-Blanc Le 30 août 2005, nous partons de Lausanne avec deux tandems dans le but de faire le Mont-Blanc en 24h. Départ à 2h45 du matin au giratoire de la piscine de Bellerive. Départ de la piscine de Bellerive Nous arrivons à Bionnassay (1320 m) 6 heures plus tard et au sommet du Mont-Blanc après 14 heures d'efforts; il nous reste 10 heures pour réussir notre pari... Mais, de retour à la cabane du Goûter, le gardien nous arrête et nous interdit de continuer : le chemin en-dessous de la cabane contenait des rochers branlants que quelques guides allaient faire tomber pour éviter un accident. Impossible de savoir exactement combien de temps il faudra attendre, et le chrono tourne toujours. Finalement, deux heures plus tard, la voie est enfin libre, mais il fait nuit et nous sommes toujours à 3800 mètres. Il devient alors clair que les 24 heures vont largement être dépassées. C'est ainsi qu'avec une motivation bien réduite
nous arrivons finalement à Lausanne, à 7h du matin, soit
plus de 28 heures après le départ... et juste à
temps pour aller au travail !! Printemps 2006 Ce printemps, il a suffi qu'un de nous relance l'idée pour qu'instantanément les yeux s'écarquillent et les sourires se dessinent sur les lèvres ! Cette fois-ci, pas question de dépasser les 24 heures. Le départ prévu est avancé à 0h00 pour être sûr de faire toute la descente de jour. Après deux mois d'attente, les conditions météo parfaites se présentent enfin pour le mardi 5 septembre : pas un nuage, pas de vent, et le 0° C à 4700 m. Nous décidons - non sans hésitation - de ne prendre qu'une seule couche d'habits pour tout le parcours et un coupe-vent léger pour le sommet. Pour alléger encore le matériel, nous pédalerons en baskets et les garderons jusqu'à la limite de la neige. Bastien Froidevaux de Morges nous confie son tandem personnel, une bête de course, qui décuple notre enthousiasme. Tout concorde. "Y'a plus qu'à... !"
Les derniers réglages se font quelques heures avant le départ. Il s'agit d'être au point pour les 137 km aller et retour qui nous attendent, presque entièrement de nuit ! Nous sommes enfin prêts à rejoindre notre ami René Bugnion qui nous attend pour filmer le départ... |
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