Le Mont-Blanc en 24 heures
à vélo depuis Lausanne

Depuis quelques années, une ancienne idée a ressurgi parmi un groupe d'amis : atteindre des sommets alpins depuis sa maison par la seule force musculaire - pas de voiture, train, téléphérique ou autres moyens de locomotion où la source d'énergie n'est pas celle des participants.

L'idée nous séduit d'autant plus que nos grands-parents escaladaient des montagnes de cette façon, car ils n'avaient souvent pas d'autre choix. Les routes de vallées n'étaient pas encore construites ou les transports parfois trop coûteux.

Le but de ce concept est d'être autonome sur tout le trajet; la première partie en plaine se fait généralement à vélo avec tout le matériel pour la suite. Pour nous qui habitons au bord du Léman, un bateau à voiles a parfois remplacé le vélo sur le premier tronçon. Ainsi, les Cornettes de Bises, la Dent de Morcles, la Dent d'Oche, le Grammont, la Haute Cime, le Grand Muveran, les Rochers de Naye seront gravis de cette manière.

Une question évidente nous vient alors à l'esprit "pourrions-nous atteindre le plus haut sommet des alpes avec ce concept ?" Quelques estimations nous permettent de penser que l'aller-retour en 24 heures devrait être possible.

De fil en aiguille, l'idée fait son chemin et nous nous retrouvons à quatre pour préparer ce projet. Il s'agira d'utiliser les compétences de chacun pour optimiser nos chances de réussite...

JC pour le choix de l'itinéraire et les réparations d'urgence
AGO pour sa force et son endurance légendaire
PIERRE nutritionniste et responsable photo et télécommunications
NIC pour le choix des matériaux les plus légers du monde

Un certain nombre de questions ne manquent pas de se poser : quel est le moment optimal dans l'année? quel est le matériel indispensable ? trouverons-nous une date et un créneau météo qui nous conviennent à tous ? pouvons-nous supporter 24 heures d'effort sans aucune pause ? comment faut-il s'entraîner? et comment faudra-t-il s'alimenter pour tenir le coup ?